Donner vie à un nouveau compagnon ...

Ma 1ère rencontre avec le tambour a été lors d'un atelier pour rencontrer son animal totem.

 

A l'époque, j'avais adoré ce voyage au tambour et ressenti comme un appel.

 

 

Puis un jour, j'ai posé une intention de fabriquer le mien, tout s'est très vite  mis en place, inscription à l'atelier, choix de la peau, du bois du cadre, la taille du cadre ...

 

Globalement, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je faisais suite à cet appel intérieur. Je ressentais tout de même, qu'au fond de moi j'allais vivre une expérience unique de libération, de guérison.

 

Fabriquer son tambour ce n'est pas seulement un temps de fabrication, c'est un acte sacré, un travail intérieur qui se met en place pour donner naissance à son tambour et renaître en quelque sorte car on ne repart pas de la même façon qu'on est arrivé.

 

C'est une journée intense ou ça brasse de l'énergie.

 

Lucille qui a orchestré l'atelier, fait partie de la tradition Lakota amérindienne. Elle m'a accompagné lors de ce processus initiatique. 

 

Nous avons fait l'appel des directions tous ensemble, nous avons honoré l'esprit de l'animal car cet esprit réveille des choses en nous.

 

Personnellement j'ai choisi une peau de cerf car c'est mon animal totem. J'ai ressenti une puissance qui m'a permis de poinçonner les trous pour passer les liens avec une certaine force. Le cadre est en houx. Le houx a comme symbolisme la protection et le cerf met sa puissance au service des autres.

 

Lucille nous a assisté au travers de rituels et de divers chants.

 

Le tressage des quelques 10 mètres de liens est anecdotique pour moi, j'ai dû faire face à quelques noeuds à dénouer, très symbolique pour moi. Puis arrivée à la fin du tressage, petit hic, j'avais deux trous restant l'un à côté de l'autre donc normalement c'est impossible.

 

J'ai tout détressé et j'ai recommencé en me disant qu'une erreur s'était forcément glissé dans mon tressage. 

 

Au final, j'ai recommencé mon tressage pour rien car le résultat était le même et on s'est aperçu que mon cadre avait 17 faces au lieu de 16.

 

On m'a souvent dit que je ne faisais jamais les choses comme les autres ! Et bien oui, je confirme et voilà une preuve supplémentaire, jusque dans la fabrication unique de mon tambour.

 

Donc au lieu d'avoir 16 liens à mon tambour, j'en ai 17. J'ai vite compris que l'on m'invitait à lâcher prise sur la perfection car la perfection n'existe pas, que je n'avais pas tous les tenants et les aboutissants cependant un symbole se cachait derrière cela.

 

Au lieu d'avoir 4 branches de 4 liens sur le tressage arrière, j'ai une branche qui a 5 liens qui symbolise un arbre de vie et qui amplifie l'ancrage.

 

Puis j'ai choisi le bois de ma mailloche en saule, son symbolisme est associé au féminin et à la guérison; puis je l'ai confectionné.

 

De retour chez moi, j'ai attendu patiemment que mon tambour sèche, malgré mon envie d'en jouer, d'entendre le son, d'entrer en connexion avec lui, de le rencontrer tout simplement.

 

La conception de mon tambour est une expérience unique que je n'oublierai pas car il m'a guidé vers la transformation d'une blessure d'enfance.

Il m'a apporté une évolution personnelle qui a eu un effet boule de neige sur mon domaine professionnel.

Effectivement cela m'a permis de concevoir un nouveau logo en phase avec ma nouvelle vibration, et de mettre en place un nouvel accompagnement sur l'équilibre des principes féminin/masculin.

 

Je mets mon expérience personnelle au service de mon domaine professionnel afin de faire profiter le plus grand nombre de personnes.

 

Merci à Lucille de m'avoir permis de fabriquer mon nouveau compagnon thérapeutique.

 

De tout coeur !

 

Monique